Lifelines, le deuxième album d'Andrea

Andrea Corr will be on Weekend Wogan next week.

“He’s a f**ker, he’s a horrible guy. He’s a pig, there’s something seriously wrong with him,” is how she details her feelings about one particular Irish tabloid reporter. “All I can tell you is what has personally happened to me. There was one time I was on the train down to Dublin and this guy sits beside me and starts talking to me. We had a conversation and that conversation was used in his newspaper article about me. He had never told me he was a journalist and I think that’s actually illegal.

According to Andrea Corr I'm a: "fucker, horrible guy. A pig. There's something seriously wrong with him." Hmmm I might sue her.

Andrea's best line is people can write what they want about her and she doesn't care: Yet she displays nothing but vile language about me.Hm

Andrea Corr's Irish Times rant about me on Saturday: PATHETIC. She needs to get over it, seriously. More about her in my PM column this sat

Silver Whistle a écrit:Bah, si lui s'en fichait, c'est lui qui passerait au-dessus, et comme ça a l'air de le préoccuper vu le nombre de remarques qu'il fait là-dessus, je ne vois que 3 solutions:
1 - C'est un frustré
2 - C'est un emmerdeur
3 - C'est un emmerdeur frustré

John Lennon's No 9 Dream and The Blue Nile's Tinseltown in The Rain crash horribly)

Pourquoi Andrea est à nouveau de retour : alors que l'activité du groupe est gelée, un membre des Corrs est prêt à revenir chanter

Andrea revient avec fierté sur l'époque durant laquelle le groupe familial prenaient d'assaut les charts, grâce à leur séduisant mélange de folk irlandais et de pop.

Andrea est la plus jeune des 4 membres photogéniques, tous frères et soeurs. En tant que membre du groupe The Corrs, dont les ventes d'album avoisinent les 30 millions d'exemplaires, elle chantait et jouait du piano ainsi que du tin whistle.

Alors que le groupe venait de terminer la promotion de son 5ème album, ils étaient épuisés d'avoir essuyé les routes du monde entier pendant 15 ans. Ils ont donc décidé d'entamer une année sabbatique, qui dure déjà depuis 6 ans.

Pendant que son frère Jim et ses soeurs Sharon et Caroline ont décidé de se consacrer entièrement à leur famille, Andrea voulait se mettre à quelque chose de nouveau. Elle a appris à parler français, s'est mariée avec son fiancé Brett Desmond et a joué des rôles exigeants au théâtre de Londres et Dublin.

Elle a par ailleurs fait un album solo en 2007, Ten Feet High, bien que le manque d'impact commercial n'a engendré que des désillusions.

'J'en avais assez de l'industrie de la musique", dit-elle. "Je ne voulais pas faire quelque chose à la mode, c'est pourquoi j'ai préféré m'éloigner de la musique. Quand j'étais encore à l'école, je passais mon temps à écouter de la musique, je ne faisais que ça. L'aspect commercial tuait l'amour que je portais pour la musique."

Il a fallu que la chanteuse de 37 ans rencontre le producteur irlandais John Reynolds pour qu'elle reconsidère sa position : "Au moment même où je pensais à me retirer du monde musical, il m'a motivée", déclare-t-elle. "Il m'a donné envie de chanter à nouveau."

A la base, l'idée que Reynolds avait proposée à Andrea - l'idée de faire un album de reprises - ne l'avait pas interpellée.

Après tout, Andrea était à la fois une musicienne et composait des musiques, ayant co-écrit des hits des Corrs comme So Young et Breathless.

Mais en reconsidérant cette proposition avec plus de temps, l'idée de chanter ses chansons préférées a touché sa corde sensible. Très vite, Andrea et Reynolds - épaulés par Brian Eno - ont commencé à travaillé sur un album, Lifelines.

Préférant des trésors cachés au dépit de chansons connues et reconnues, l'enregistrement a mis l'accent sur la voix évocatrice et mure d'Andrea.

Mettant de côté l'influence de la musique celtique traditionnelle, qui était si vitale pour les Corrs, son talent se déploie dans un cadre beaucoup plus contemporain. Et aussi agréablement diversifié. Un traitement exceptionnel est par exemple réservé à Pale Blue Eyes de Lou Reed, ainsi qu'à Tinseltown In The Rain de The Blue Nile.

La chanson connue des années 1930 (I'll Be Seeing You), ainsi que From The Morning de Nick Drake sont des modèles d'une simplicité pure.

"La plupart des chansons sont représentatives d'un moment spécifique de ma vie", me dit-elle. Malgré ses yeux de biche et son corps élancé, Andrea est une artiste ambitieuse, et on la trouve dans ce nouvel album embrassant des styles frais avec une conviction digne d'un génie.

Cependant, sa détermination résolue et son sens de l'aventure ne doit pas n'est pas une surprise. Même lorsqu'elle faisait partie des Corrs, il n'y avait aucun doute que derrière la douce chanteuse se trouvait une personne profonde, voire gothique.

Elle rit quand je la qualifie de la sorte : c'est que son mari, le fils de l'entrepreneur irlandais Dermot Desmond, avait fait les mêmes remarques quand ils se sont rencontrés pour la première fois.

"Brett était un ami de mon frère, je savais donc que c'était quelqu'un de bien, mais je ne lui avais jamais vraiment adressé la parole."

"Quand on a finalement discuté tous les deux, je lui ai demandé pourquoi il ne venait jamais me voir. Il m'a répondu qu'il pensait que j'étais belle, mais que j'étais plutôt le genre de femme qui préférait plutôt s'asseoir dans un coin la nuit entière à écrire des poèmes sur la mort. Peut-être que c'est à cause des longs cheveux noirs."

"Mais nous n'avons (The Corrs) jamais particulièrement cultivé une image de 'groupe clean'. C'était juste que l'on considérait que la vie privée, c'était privé."

L'un des instants les plus poignants de Lifelines est la version intimiste de Blue Bayou de Roy Orbison, une chanson qu'Andrea a entendue pour la première fois chantée par ses parents, Gerry et Jean Corr, alors membre du groupe Sound Affair qui reprenait des chansons et jouait dans un pub de leur ville natale, Dundalk, durant les années 70 et 80.

Jean est morte en 1999, mais Gerry, qui a appris à Andrea les rudiments du piano, vit toujours à Dundalk - et on lui demande encore de jouer dans Sound Affair.

"Je considère Blue Bayou comme un hommage rendu à mon père et à ma mère", dit Andrea. "Ils ne se sont rendus à un studio d'enregistrement qu'une seule fois, et cette chanson faisait partie de celles qu'ils avaient enregistrées. Beaucoup de gens les appréciaient localement, on on ne cesse de répéter à mon père combien on aimait les entendre."

Se tournant vers l'avenir, Andrea a prévu de promouvoir Lifelines par le biais d'une petite tournée au Royaume-Uni, mais reste réticente à l'idée de retrouver l'ancien rythme des tournées qu'elle pouvait faire. La perspective de retrouver les 4 frère et soeurs est peu probable pour le moment, bien qu'Andrea refuse de l'exclure complètement.

"Je prends peur à l'idée de retrouver les routes", dit-elle. "C'est pourquoi je dis juste que je fais 2-3 trucs. Je chanterai et jouerai du piano, mais je n'amènerai pas de tin whistle : ça appartient aux Corrs."
"En ce qui concerne le groupe, je ne dirais pas que c'est terminé, pour la simple et bonne raison que je ne sais rien quant à l'avenir du groupe."

"Nous sommes une famille, nous ne pouvons donc pas être séparés. Je suis une tante de 6 nièces et neveux. Par conséquent, même lorsque chacun s'adonne à ses propres activités de son côté, nous sommes ensembles. Il nous convenait de faire une pause."

"Je n'aime pas faire trop de perspectives. J'ai fait Lifelines chanson après chanson en l'espace de 3 ans. Je ne savais alors même pas si l'album allait être commercialisé, mais maintenant, je suis excitée à cette idée."

ENCADRE : CHANSON PAR CHANSON, LIFELINES

- I'll be seeing you : un tube qui fend le coeur. 8/10
- Pale Blue Eyes : Une ballade de Velvet Underground - "De la souffrance découle la beauté", dit Andrea. 8/10
- Blue Bayou : Un standard enchantant de Roy Orbison. 7/10
- From the Morning : Un carillon folk-pop, interprété originellement par Nick Drake. 7/10
- State Of Independence : De grands moyens pour un grand impact. 9/10
- NO. 9 Dream : Un classique de Lennon - mais trop proche de l'original. 5/10
- Tinseltown In The Rain : Des voix tyroliennes qui rappellent les Corrs. 7/10
- They Don't Know : Le bijou de Kirsty McColl chanté avec douceur. 8/10
- Life Line : Une chanson de Nilsson brillamment interprétée. 9/10
- Tomorrow in her eyes : Une triste ballade de Ron Sexsmith. 7/10
- Some Things Last A Long Time : Une émouvante chanson de Daniel Johnston. 8/10

Ils ont donc décidé d'entamer une année sabbatique, qui dure déjà depuis 6 ans.