Le topic des bouquins (livres, bandes dessinées...)

Je crois que la question ne se pose pas, fonce, c'est une véritable bible (plein de bonnes choses à découvrir, et que de temps gagné plutôt que de chercher l'info à X endroits) de l'Irlande musicale !


... je serais curieux de savoir si des "noms" sont cités, pour illustration des sujets.

Yannick a écrit:et que de temps gagné plutôt que de chercher l'info à X endroits) de l'Irlande musicale !

Oui je ne te le fais pas dire Yannick...je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ce dossier, mais il me faut quand même cinq repères bibliographiques...je vais sans doute en garder pour la partie analytique ou pour les prolongements pédagogiques.

Par contre je ne l'ai pas assez lu pour répondre à ta question (un document pdf de plusieurs dizaines de pages à lire ce n'est pas très agreable), je crois qu'en attendant de recevoir la version papier je vais me concentrer sur les chapitres les plus pertinents.

Par contre j'ai trouvé un autre livre, très beau et richement illustré "La musique celtique" de Didier Convenant, il y a très peu de rubriques générales, mais il est interessant car il reprend toutes les régions géographiques ayant pu s'approprier la musique celtique : Bretagne, Écosse, Irlande, Pays de Galles, Ile de Man, Galice, Asturies et Cornouailles.

Ce livre reprend tous les grands artistes ayant fait la musique celtique de chacune de ces zones, j'ai trouvé notamment The Dubliners, the Pogues et même U2 et les Cranberries pour l'Irlande.
Malheureusement comme le livre a été édité en 1996 il n'y a pas les Corrs.

Tu as raison Nadège, gère, en ces temps, au mieux chaque seconde autant qu'il te sera possible.
Quand à ce 2ème titre, même s'il semble moins riche dans son contenu, il fait en tout cas voyager (et réviser sa géographie... personnellement les derniers territoires évoqués, "Ile de Man et Asturies", très certainement très limités en terme de surface, ne me disent pas grand chose... mais cela ne m'empêchera nullement de bien dormir ! )

J'ai finalement trouvé une allusion explicite aux Corrs dans le troisième livre que je consulte en ce moment Irlande : idées reçues, par les mêmes auteurs que le premier livre.

The Corrs est cité comme l'un des grands groupes actuels à renommée mondiale ayant couplé à son influence irlandaise une influence rock.
Le chapitre sur la musique est passionant surtout la partie sur le XXe siècle qui montre comment la musique irlanaise a du s'attirer une nouvelle reconnaissance sociale pour enfin reémerger en Europe, j'ai appris pas mal de chose (sur l'influenbce des Etats Unis notamment).

¨Mais ce livre traite des grandes idées reçues de toutes les natures et il est très interessant à lire

Bonsoir Violinroses, et merci beaucoup pour avoir pris le temps de ce petit résumé.

Je voulais partager cette info avec vous

"Flammarion et Actialuna co-éditent leur première fiction adulte numérique, écrite par Mathias Malzieu (chanteur survolté du groupe Dionysos, auteur de Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi, La Mécanique du cœur, Métamorphose en bord de ciel), accompagnée d’une série de peintures animées interactives de Frédéric Perrin, et sur une musique originale signée Dionysos.

L’Homme Volcan est un récit tendre et mélancolique d’une jeune fille qui vit les retrouvailles d’avec son petit frère, mort quelques temps plus tôt en tombant dans un volcan, et qui revient la visiter sous la forme d’un fantôme incandescent."

L'ouvrage numérique sera disponible en version française, anglaise, espagnole et japonaise, en téléchargement sur l’AppStore le 15 décembre, puis par la suite sur d’autres supports, papier et numérique.

J'ai hâte que ca sorte en bouquin,c'est toujours mieux d'avoir le "vrai support" qui ici est le livre
Je sens que ca va être encore être une pure merveille

Merci Anne So pour l'info

Par curiosité...les autres livres racontent quoi?

36 minis westerns qui est un recueils de nouvelles

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi:

Mathias, un jeune homme d'une trentaine d'années, vient de perdre sa mère. Sur le parking de l'hôpital, il rencontre un géant qui l'aide à accepter de vivre malgré cette disparition et l'invite à un voyage fantastique dans le pays des morts. Cette évasion dans l'imaginaire lui permettra de passer d'un monde enfantin peuplé de super héros rassurants au monde plus cru et cruel des adultes. Dans la lignée d'un Tim Burton ou d'un Lewis Carroll, Mathias Malzieu signe ici un texte unique, à la fois conte d'initiation survolté et roman intimiste bouleversant. Un texte d'une force, d'une drôlerie et d'une poésie universelles, écrit parfois comme on peut crier sa douleur, ou l'envelopper dans le coton de ses rêves

La mécanique du coeur:

L'histoire commence à Édimbourg en 1874. Jack naît le « jour le plus froid du monde » avec un cœur gelé. La sage-femme sorcière qui l'a mis au monde, le Docteur Madeleine, parvient à le sauver, en greffant sur son cœur une horloge à coucou qui l'aide à battre à un rythme normal. Jack peut vivre ainsi, mais à condition de remonter son horloge chaque jour et d’éviter toute émotion forte : pas de colère et surtout, pas de sentiments amoureux.

Jack passe son enfance auprès du docteur Madeleine, qui le considère comme un fils, et il reçoit l’amour d’Ana, Luna, et Arthur. Pour ses dix ans, Madeleine accepte de l’accompagner en ville. C’est alors qu’il tombe sous le charme d’une petite chanteuse de rue andalouse, Miss Acacia, dont le souvenir l’entraînera des terres écossaises au pied de l’Alhambra dans une quête amoureuse aussi délicieuse que dévastatrice. Son cœur sera mis à rude épreuve néanmoins et malgré les avertissements de Madeleine, il découvrira l’amitié et le grand amour, celui qui révolutionnera son petit cœur mécanique.

Métamorphose en bord de ciel:

« Tom Couldman est sans contexte le plus mauvais cascader du monde. Ses performances de voltige involontairement comiques lui valaient des jours heureux. Jusqu’à ce qu’un médecin le soignant décèle chez lui une maladie incurable. Commence alors por Tom un long séjour hospitalier tentant de venir à bout de ce qu’il appelle « la Betterave ».
Lors d’une de ses déambulations nocturnes dans les couloir de l’hôpital, cet homme qui a toujours rêvé de
dévorer les nuages rencontre une étrange créature, mi-femme mi-oiseau, qui lui propose le pacte suivant : « Je peux vous transformer en oiseau, ce qui vous sauverait, mais cela ne sera pas sans conséquences. Pour déclencher votre métamorphose vous devrez faire l’amour avec moi. De cette union naîtra peut-être un enfant. Un risque à accepter. »


Voilà
Je te les conseil vraiment!J'adore sa façon d'écrire,son univers et j'ai été emporté dans un autre monde.Conquise par son univers

Récemment j'ai lu le nouveau petit bijou de Mathias Malzieu "Le plus petit baiser jamais recensé"
et là je suis en train de lire Les cendres d'Angela.
Je connaissais l'histoire vu qu'il y a 3 ans j'ai vu le film à Limerick mais du coup maintenant,je ne m'en souvenais plus tellement et je trouve que c'est toujours mieux en livre qu'en film donc là je le lis et voilà mais aussi et surtout

Je m'achèterai la suite après "C'est comment l'Amérique?"

J'ai terminé un bouquin ce soir, et je n'arrive pas à en faire décrocher mon esprit.

Je suis certainement hypersensible, mais jamais un bouquin n'avait réussi à me bouleverser à ce point là d'autant plus qu'il s'agit d'un récit totalement autobiographique.

Ce livre c'est Les Russkoffs de François Cavanna



C'est d'autant plus rare qu'ici l'auteur raconte la guerre de l'intérieur, du moment où il a été enrôlé de force au STO jusqu'au moment où il rentre en France avec un statut de rapatrié.

Tout est raconté dans les moindres détails, son transport en train à bestiaux, les conditions de travail en usine puis dans les camps, la débâcle des allemands, son échappée au moment de l'arrivée des russes. Le plus marquant ça reste quand même la description des bombardements à Berlin, vécus d'en dessous, le déterrement des cadavres dont il avait la charge.

En plus de ce contexte déjà très lourd, le récit se double d'une histoire d'amour incroyable, sans doute la plus belle que j'ai jamais lue.

Tout ça pour dire que je me suis vraiment laissée embarquer dans ce bouquin là, jusqu'à avoir encore la tête dans la guerre quand je le posais, jusqu'à partager le désespoir de l'auteur.

La fin est terrible, je crois que je me suis mise à pleurer à peu près une vingtaine de pages avant la fin et que j'ai du continuer pendant une bonne heure après avoir terminé le livre.

Je prends la peine d'expliquer tout ça parce que je sais que plusieurs d'entre vous, Anne So particulièrement, sont toujours à la recherche de bons bouquins à lire.

Donc voilà, j'avais juste envie de partager ça en espérant ne pas vous avoir plombé le moral    

C'est une très bonne idée, que de partager ses lectures préférées, Nadège.   

... peut-être as-tu alors déjà craqué pour "La liste de Schindler" ?  

Je sais que c'est un grand classique mais je n'ai pas pris le temps de le lire.

Pour le moment je suis partie dans la biographie complète de Cavanna, j'avais déjà lu l’œuvre qui précède celle-là, à savoir Les Ritals, et je veux absolument savoir la suite des Russkoffs

Très bonne suite, alors !   

Pour la "liste", à défaut d'avoir le temps côté lecture, tu peux déjà te faire un gros plaisir avec le film !!



... prévois la boite de mouchoirs.  

Et pour un aperçu "très rapide", mais tout autant parlant :



Synopsis

Oskar Schindler (Liam Neeson) est un industriel allemand, membre du parti nazi. Ne pensant tout d'abord qu'à son profit, il emploie une main d'œuvre juive bon marché dans son usine. Mais Oskar Schindler ne se rend véritablement compte de l'horreur et la folie nazie qu'en assistant à la liquidation du ghetto de Cracovie par le commandant SS Amon Göth (Ralph Fiennes), et particulièrement en voyant une petite fille au manteau rouge perdue dans le massacre. Dès lors, il tente avec son comptable Itzhak Stern (Ben Kingsley), de sauver le plus de vies possibles.

Alors que le camp dirigé par Amon Göth reçoit l'ordre de fermer et que des milliers de Juifs doivent alors être transférés à Auschwitz, Schindler décide d'acheter 1 100 de ces hommes pour les « abriter » en les embauchant dans la nouvelle usine d'armes qu'il a ouverte. Il rédige alors la liste contenant les noms de ceux qui seront sauvés. Mais un train de femmes destinées à partir à son usine est détourné vers Auschwitz. Elles échappent de peu à la mort et vont enfin à l'usine de Schindler. Dans cette usine, il interdit aux gardiens tout méfait sur les employés et ira même jusqu'à saboter sa propre marchandise pour qu'elle ne puisse être tirée par les canons.

Quelques mois plus tard, la guerre se termine. Oskar Schindler et sa femme quittent le pays car ils sont pourchassés comme criminels de guerre par les alliés, mais pas avant d'avoir dit adieu aux 1 100 Juifs qu'ils ont sauvés et de s'être vu offrir par ces derniers une bague portant la maxime tirée du Talmud : « Celui qui sauve une vie sauve l'humanité tout entière »

Avant de le voir, je n'avais jamais autant pleuré devant un film.

C'est un film magnifique, bouleversant, fort, mais hélas tiré de faits complètement réels, ce qui le rend encore plus atroce!
Sinon coté ciné je conseille le film qui vient de sortir sur Mandela!
excellent et dans le genre "oui cela a aussi exister"!

Lisa a écrit:Avant de le voir, je n'avais jamais autant pleuré devant un film.

As tu deja vu "La vie est belle" avec Roberto Benini ??

Je chiale à tous les coups devant ce film !
Il est encore plus émotif pour moi que la Liste...

JMB a écrit:C'est un film magnifique, bouleversant, fort, mais hélas tiré de faits complètement réels

On ne peut renier l'histoire, et suivant un autre angle c'est justement cette réalité à peine imaginable pour une conscience normale qui donne justement toute la force est la portée de cette oeuvre magistrale.

Et elle l'est à ce point que je ne peux pour compléter m'empêcher de rajouter cet extrait sous le regard du charismatique M. Schindler (c'est extrait pourrait être appelé le fil rouge de cette oeuvre, aussi bien au figuré qu'au réel, et ce choix "technique hors normes" nous plonge encore plus dans l'incroyable du "film" qui se déroule sous ses yeux, et ceux du téléspectateur !) :



Vraiment, j'insiste, rien que cet extrait est déjà toute une oeuvre en lui-même !!! C'est même presque indescriptible...

JMB a écrit:C'est un film magnifique, bouleversant, fort, mais hélas tiré de faits complètement réels, ce qui le rend encore plus atroce!

Je suis d'accord c'est ce qui m'a fait le plus de peine je crois en lisant les Ruskoffs, c'est de savoir que l'auteur et d'autres personnes ont du vivre et doivent encore vivre avec ce déchirement atroce, assez similaire selon les cas, et sans issues. C'est juste terrible.

Dites-vous que je me sentais encore patraque ce matin quand je me suis levée...sincèrement, vous pensez que j'ai un problème psychologique pour ne pas réussir à me détacher comme ça d'une histoire lue, parce que sincèrement je me fais un peu peur, votre avis m'intéresse   

Got_13 a écrit:As tu deja vu "La vie est belle" avec Roberto Benini ??

Ceux sont effectivement les deux œuvres les plus fortes, sur cette période de notre histoire.

Violinroses a écrit:sincèrement, vous pensez que j'ai un problème psychologique pour ne pas réussir à me détacher comme ça d'une histoire lue, parce que sincèrement je me fais un peu peur, votre avis m'intéresse   

Bonsoir Nadège, quand on vit quelque chose de fort, il faut laisser le temps au temps ; donc laisse passer au moins 3 ou 4 jours, et après on en reparle.   
(car c'est le corps émotionnel qui est dans tous ses états ; c'est un peu comme quand tu traverses un lac, l'eau se brouille, et il faut alors laisser le temps nécessaire pour que les particules de boue reprennent leur juste place, comme toute émotion d'ailleurs, si on en fait le parallèle)

Violinroses a écrit:J'ai cherché dans tous le forum pour savoir s'il existait déjà un forum sur ce sujet, mais comme à ma grande surprise je n'en ai pas trouvé je me permets d'en ouvrir un (tu n'auras qu'à fusionner au cas où je me sois trompée, Richard   )

Oui je me suis permis une petite fusion de ton nouveau topic car il y avait bien un sujet existant sur les bouquins... pourtant bien en vue sur la première page du MacManus. Mais à priori, tu étais tellement bouleversée par la lecture de ce livre que tu n'as rien vu      

Oui tu as tout à fait raison Richard en plus, excuses moi  

Nadège rigole... ça va donc mieux !